mercredi, mars 01, 2006

Georges Frêche suspendu, SOS racisme indigné...

La gauche est complètement désemparée; l'un des siens tient des propos que l'on ne connaissait que dans la bouche ou sous la plume des nazis et un gendarme est victime de racisme anti-blanc.

Un schéma inédit, douloureux et bien éloigné de l'arme politique anti-droite que constitue l'usage du "carton rouge- racisme"
Alors que faire? Commencer par raser les murs...Mais l'affaire, sans véritablement exploser comme il est d'usage en pareil cas où les médias de gauche emmenés par Le Monde et Libération invitent "les grandes consciences de notre temps" à témoigner de leur indignation n'a pas véritablement disparu de l'actualité.

G.Frêche est suspendu du bureau national du PS...Pas même exclu...Une non-décision qui risque de coûter cher au PS. Hier, Libération se fendait d'un article alambiqué où l'on nous faisait comprendre que seuls les proches de Laurent Fabius réclamaient la tête du président de la région Languedoc-Roussillon (sous-entendez: "si-c'est-pas-malheureux-d'en-être-là-pour-déstabiliser-Hollande").

Il aura fallu 17 jours au PS pour esquisser une réaction; PAS LE MOINDRE COMMUNIQUÉ sur le site de SOS racisme au moment ou j'écris! Cette histoire n'existe pas pour eux, bien que l'on puisse lire sur le site de Libé "qu'ils travaillent en ce moment même à l'élaboration d'une plainte"...17 jours après...Je vous laisse imaginer ce qu'il en aurait été si ces propos avaient été tenus par un maire de droite...

Et le MRAP, où en est-il? Eh bien on trouve maintenant un petit communiqué datant du 22 février où l'on apprend qu'il "étudie les suites judiciaires appropriées"...12 jours pour réagir et toujours pas de plainte après 17 jours...

Voilà une belle démonstration, pour ceux qui en auraient encore douté, que ces deux organisations sont beaucoup plus inféodées à la gauche que dévouées à l'amitié entre les peuples.