dimanche, août 20, 2006

2007, espoir ou désespoir?

L'édition en ligne du Figaro a ouvert une rubrique "Cap sur 2007"; il s'agit d'entretiens avec des représentants des divers partis qui manifestent l'intention de présenter un candidat à la présidentielle.
J'ai pris le parti de ne retenir qu'une citation de chacun des protagonistes. Elle est bien entendu sortie de son contexte mais celui-ci est accessible via le lien ci-dessus.
Mon intention était simplement de retenir la phrase qui s'imposait à moi en lecture rapide, sans arrière-pensée. Tout simplement parce qu'il s'agit de points qu'il sera important d'aborder en profondeur lors de la campagne.

Gérard Longuet (UMP)
"Le débat de 2007 sera passionnant s'il aborde ces questions de la présence du travail dans la société et de la répartition entre l'effort individuel et les efforts collectifs. L'enjeu de la prochaine présidentielle, c'est de passer de la culture de l'emploi à la culture du travail, autrement dit de la culture du statut à la culture de la production de richesses."

Alain Krivine (LCR)
"Enfin il faut que les peuples puissent débattre de l'Europe et envisager un véritable processus constituant débouchant sur une Assemblée représentative avec des pouvoirs réels de décision."

Marielle de Sarnez (UDF)
"Tous les jours, l'État dépense 20% de plus que ce qui rentre dans ses caisses. Ce n'est tout simplement pas acceptable."

Francis Wurz (PC)
"Tout le défi sera de réussir à permettre au plus grand nombre possible de citoyennes et de citoyens de mettre leur vote en adéquation avec leurs aspirations."

Georges Sarre (MRC)
"Nos concitoyens veulent que la conduite du pays soit assurée par ses élus et non par une technostructure européenne et nationale qui échappe à tout contrôle démocratique."

Guillaume Peltier (MPF)
"Les 35 heures sont un boulet pour les PME-PMI de notre pays."

Jean-Claude Martinez (FN)
"Il faut avoir le courage de voir que la banlieue commence à Bamako. Les contrôles pratiqués depuis dix, quinze ans, cela ne peut pas marcher, car on ne traite pas les causes de l'immigration."

Jean-Luc Benhamias (Verts)
"...le seul enjeu sur lequel on va se battre, c'est d'avoir un second tour où l'extrême droite ne sera pas présente."

Jean-Louis Debré (UMP)
"À droite, il y a une ligne claire à définir entre ceux qui rêvent d'un libéralisme débridé, sans règle, où le marché doit régner en maître, et ceux, dont je suis, qui veulent un libéralisme ordonné."

Jean-Christophe Cambadélis (PS)
"Il y a une question qui dominera toute la campagne, c'est celle des finances publiques. Les deux camps auront la tentation de l'occulter."